L’apprentissage artistique et plus particulièrement celui de la musique passe par une phase orale qui met en jeu les intégrateurs psychosensoriels. Ceux-ci ouvrent la porte de l’expression corporelle et vocale, de l’écriture et de la lecture.
« la première leçon de musique débute in utéro avec le rythme, la mélodie et le timbre contenu dans la prosodie de la voix maternelle »
                                L’enfant qui arrive au monde, ne sait ni parler, ni lire ni écrire, mais il écoute afin de constituer une mémoire auditive prosodique puis verbale qu’il pourra ensuite solliciter pour parler. De cette observation, l’apprentissage musical se fait d’abord par une phase réceptive audio-sensorielle importante.
                                
                                A l’imitation des premières intégrations vécues in utéro, nous proposons une écoute des composantes acoustiques de la musique en milieu aquatique, ostéophonique et holophonique. Cette approche permet d’effacer les empreintes sensorielles déformées et de rétablir une juste perception des sensations auditives et tactiles. Parfois même, elle remet le corps dans sa juste posture de résonateur. 
                            
                        « Nous avons conscience de notre voix chantée, certes par les sensations vibratoires vocales, mais surtout par la perception auditive »
                                Une fois immergé dans un bain diffusant des musiques et des voix chantées, traitées acoustiquement pour une diffusion subaquatique, l'artiste perçoit au centre de son corps les inflexions musicales et dans sa tête les composantes sonores de la parole. Grâce à la résonance bioacoustique en milieu aquatique, il intègre de nouvelles sensations qui nourriront son expression vocale.
                                Par la même occasion les voix chantées traitées pour une diffusion ostéophonique ouvriront les portes d’une nouvelle conscience de sa structure osseuse. Grâce à cette conduction ostéophonique, l'artiste pourra développer son art du chant. 
                                
                                De surcroît, l'apprentissage du chant ostéophonique développe une discrimination auditive
fine et sélective du déroulement des variations de hauteurs tonales. Cette aptitude permet
de peaufiner la justesse vocale. Enfin, dans un corps résonnant et parlant, l'artiste acquiert
avec l'écoute spectrale, un « corps chantant ».
                                
                            
                        « être le résonateur du rythme musical ,c’est déjà engager le mouvement dansé »
Dans un bain musicalisé par des rythmes harmoniques spécialement traités acoustiquement pour une diffusion subaquatique, l'oreille posturale de l'artiste engage tout son corps vers des expressions spontanées. Il peut ainsi intégrer de nouveaux messages sensoriels qui nourriront son expression artistique. En outre, avec le potentiel des musiques rythmiques traitées pour une écoute ostéophonique, il pourra corriger certaines erreurs de perceptions qui déforment sa motricité actuelle. Soulagé de ses tensions musculaire et nerveuses, sa posture originelle réapparait lui permettant ainsi de réaliser son « corps dansant » synchronisé à la musique.
                        « Parler juste est aussi essentiel que chanter juste »
                                
                                L’acteur comme l’orateur, le comédien comme le chanteur peuvent améliorer, grâce au large ambitus des langues étrangères diffusées en milieu ostéophonique, posture, résonance, diffusion, projection et musicalité vocale.
                                Les prosodies linguistiques traitées acoustiquement résonnent dans toute l’architecture osseuse jusqu’à l’oreille interne. Percevant précisément la qualité des composantes acoustiques des messages linguistiques, l’artiste peut ainsi corriger ses perceptions erronées et retrouver une analyse juste des hauteurs de sons. Ce constat lui permet d’augmenter sa mémoire linguistique, de sentir sa voix inonder son corps et développer un réel « corps parlant » 
                                
                            
                        « On ne joue pas d’un instrument de musique, on joue de soi pour mieux se connaître »
                                Lorsque les musiques instrumentales traitées acoustiquement pour une diffusion subaquatique agissent sur la peau et l’oreille, et que la musique résonne au centre du corps, le cerveau commence à intégrer le spectre de l’instrument. Cette intégration sensorielle due à la  résonance bioacoustique ouvre les portes de l’apprentissage instrumental.
                                À l’écoute des musiques ostéophoniques instrumentales, l’architecture osseuse participe à la vibration offrant une amplification des zones du corps sollicitées habituellement par la vibration instrumentale. La discrimination des hauteurs tonales et la sélectivité aux timbres instrumentaux s’ouvrent, permettant de rechercher dans le jeu instrumental, une multitude d’expressions.
                                Doué d’une écoute intérieure, l’instrumentiste accorde les ondes de sa pensée musicale aux fréquences émotionnelles elles-mêmes nées des vibrations sensorielles. L’instrument devient alors le prolongement de son corps. 
                                
                            
                        Compositions musicales pour les chorégraphies des Compagnies K. D. Danse – Ethery Pagava - Noëlle Verel
                            Chœur féminin de Lausanne
                            Chanteurs de la Maîtrise de Notre Dame de Paris (Classe de Mme Béatrice Gaucet)
                        
Master Classes au CNSM de Lyon (classes des étudiants instrumentistes)
Théâtre de la Compagnie de l’éléphant vert
Concerts de musique subaquatique
L’A.F.D.A.S
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